Autor: Elodie Dispaux

Depuis la fin de l’année 2022, la Fédération des Parcs naturels de Wallonie a officialisé deux partenariats stratégiques avec les Cercles des Naturalistes de Belgique (CNB) et Natagora. Entrant désormais dans leur deuxième année, ces collaborations ont déjà montré tout leur potentiel.

Objectif ? Offrir aux chargé.e.s de mission nature des Parcs naturels wallons des formations de qualité en botanique, entomologie, ornithologie, et bien d’autres disciplines liées à l’étude de la biodiversité. Ces formations permettront de renforcer les compétences de nos équipes au bénéfice de la gestion, la protection et la valorisation du patrimoine naturel au cœur de nos territoires.

Des formations de qualité pour les Parcs naturels

Grâce à ces partenariats, les chargé.e.s de mission des Parcs naturels auront accès à des formations reconnues, leur permettant de se perfectionner en matière de connaissances naturalistes. Les CNB proposeront notamment des Leçons de Nature (LDN) et stages à tarif préférentiel, tandis que Natagora offrira l’accès à ses formations longues à tarif réduit. En échange, les 13 Parcs naturels joueront un rôle actif dans la promotion de ces formations. Cette visibilité accrue permettra à un large public de découvrir l’offre de formation proposée par nos partenaires.

Une collaboration au cœur des territoires

Avec ces nouveaux partenariats, la Fédération des Parcs naturels de Wallonie réaffirme son engagement à renforcer les compétences de ses équipes en matière de gestion et de protection de la biodiversité, tout en consolidant les liens avec les acteurs majeurs de la conservation en Wallonie.

Nous nous réjouissons de cette collaboration fructueuse et durable qui, à travers des formations ciblées et des projets concrets, permettra de renforcer la capacité des Parcs naturels à répondre aux défis environnementaux actuels et futurs.

La Fédération des Parcs naturels de Wallonie, c’est 5 employés qui travaillent activement pour faire connaitre les Parcs naturels, les représenter et les fédérer autour d’événements, rencontres et formations. Et si on les rencontrait ?

Elodie Dispaux est la chargée de communication (mi-temps), c’est elle qui est derrière les newsletters, publications sur les réseaux sociaux, site Internet. Elle a aussi une casquette d’organisatrice, notamment pour chapeauter les Journées des Parcs naturels et pour mettre en place des formations à l’attention des chargés de mission des Parcs naturels. Après une formation en anthropologie, elle a travaillé 12 ans dans le secteur du tourisme pour se rendre compte que le modèle devait évoluer et que dans le tourisme comme ailleurs, les territoires avaient besoin de solutions plus durables et résilientes.

« Ce que j’aime c’est faire connaître des projets concrets et ambitieux menés par les équipes des Parcs et qui participent à construire le monde de demain. Être en contact quotidien avec les chargés de mission des Parcs naturels est très inspirant, ils proposent une foule d’idées, de projets passionnants, d’actions concrètes, d’évènements pour soutenir l’innovation dans leurs territoires. Vous vous demandez lesquels ? Rendez-vous sur notre page Facebook ! » 

Elodie est aussi hippothérapeute et animatrice nature au sein d’une asbl, elle aime randonner à pied ou à cheval et cultiver légumes et plantes (avec lesquelles elle réalise ses tisanes), être multi-tâches est aussi un atout à la FPNW !

Pour contacter Elodie : elodie.dispaux@fpnw.be ou 0477/16 63 01

 Charlotte Mathelart est la responsable « Biodiversité » de la Fédé (mi-temps). Elle s’occupe en particulier de venir en appui et mettre en réseau les chargés de mission nature des Parcs naturels ; de faire le lien entre les parcs naturels et l’administration wallonne sur les matières liées à la Biodiversité ; de soutenir le développement de projets de conservation de la nature inter-parcs naturels ; de tisser davantage de lien entre les Parcs naturels et les autres acteurs de la conservation de la nature wallons ; de défendre le point de vue des Parcs naturels au sein du Pôle ruralité.

„Je suis une naturaliste passionnée, entre autres de botanique, et diplômée en environnement. Avant d’arriver à la Fédération des Parcs naturels en 2020, j’ai travaillé notamment au Parc naturel des Plaines de l’Escaut sur un projet mêlant gestion différenciée des espaces verts et participation citoyenne, ainsi que sur un projet LIFE. Je suis aussi fortement impliquée comme bénévole dans plusieurs projets à visée sociale ou de conservation de la nature. J’apprécie tout particulièrement l’approche innovante et collaborative des Parcs naturels et de leur Fédération, qui me permet de travailler sur une variété d’enjeux environnementaux tout en collaborant avec de nombreux acteurs de la conservation de la nature en Wallonie, aussi bien publics que privés.“

Pour contacter Charlotte : charlotte.mathelart@fpnw.be ou 0470/95 49 56

 Frédéric Jomaux est le dernier à avoir rejoint l’équipe en juin 2024. Il a une formation d’ingénieur industriel avec une orientation horticole. Après une première expérience au Centre d’Essais Horticole de Wallonie sur un projet de lutte biologique intégrée en culture ornementale, il a travaillé sur la gestion écologique des jardins privés et des espaces publics, en intégrant d’abord l’équipe de l’asbl Adalia, puis le Pôle wallon de Gestion différenciée (redevenu Adalia 2.0 après fusion des 2 asbl) dont il prendra la direction. Depuis 4 ans, Frédéric travaille à l’asbl Parcs et Jardins de Wallonie et en parallèle, il rejoint l’équipe de la Fédération où il est en charge du tourisme durable.

« Cette nouvelle mission au sein de la Fédération est dans la continuité de mon parcours et de mon souhait de préserver nos paysages et la biodiversité tout en facilitant leur découverte par un tourisme bien pensé. »

Sa passion pour le théâtre l’emmène sur les planches où, via son asbl Ecoscénique, il propose des spectacles de sensibilisation à l’environnement. Par cette pratique, il aborde certains enjeux environnementaux avec humour et poésie.

Pour contacter Frédéric : frederic.jomaux@fpnw.be ou 0474/42 89 07

 Notre directeur Jérôme Chaplier, a rejoint cette fonction fin 2023. Il apporte un vent nouveau à la FPNW suite à son expérience dans l’associatif :

«Mon parcours m’a permis d’œuvrer à différentes facettes d’un développement économique, social et environnemental plus harmonieux. Et toujours dans une approche collective : Oxfam, ses partenaires du Sud et son mouvement bénévole ; les 21 membres de la coalition européenne ECCJ, pour un monde économique plus respectueux des droits humains et de la planète ; la Fondation pour les Générations Futures, ses partenaires et ses centaines de porteurs de projets innovants.

Construire des dynamiques collectives pour répondre aux défis, et le faire avec le sourire et beaucoup de curiosité, c’est ça qui me botte au quotidien !

En tant que directeur de la Fédération, je me vois comme un couteau-suisse au service des 13 Parcs naturels, avec notre petite équipe enthousiaste! J’aime jongler entre réflexion stratégique, animation de réunion, dossier de financement, création d’outils de mutualisation, gestion administrative ou encore négociations avec le politique. Je retrouve au sein des Parcs naturels cette même envie de répondre aux défis sociétaux, la même approche systémique, mais avec ce côté « les mains dans la terre et dans le terreau citoyen » qui rend leur travail passionnant… et indispensable ! »

Pour contacter Jérome : jerome.chaplier@fpnw.be ou 0474/26.43.45

Benjamin Cerisier est chargé de projet Agriculture, Biodiversité et Climat (ABC). Ses objectifs ? Réduire les risques liés aux changements climatiques grâce au développement des techniques agroforestières, réduire l’érosion de la biodiversité sauvage et fruitière par la création d’agroécosystèmes plus diversifiés et l’amélioration du maillage écologique, et enfin préserver et valoriser le patrimoine fruitier des ressources génétiques cultivées et sauvages de Wallonie en prévision des changements climatiques et de la transition économique.

Pour contacter Benjamin : benjamin.cerisier@fpnw.be ou (0)471/83.52.33

La révision de l’Arrêté du Gouvernement wallon relatif au financement des Parcs naturels, adoptée début juin, va permettre de pérenniser une revalorisation significative des moyens disponibles pour leur mission de préservation de la biodiversité.

Les Parcs naturels accueillent avec une grande satisfaction l’augmentation de l’enveloppe allouée à leur mission biodiversité à partir de 2025. Initiée par la Ministre Céline Tellier, cette réforme va renforcer les capacités de 12 des 13 Parcs naturels, en permettant de sécuriser l’emploi de chargé.e.s de mission, dédié aux projets en faveur de la nature. Par cette réforme, la Ministre renforce les moyens consacrés à la lutte contre l’érosion de la biodiversité en Wallonie. Les Parcs naturels regrettent cependant que cette réforme ait pour conséquence de réduire les moyens disponibles pour le plus petit d’entre eux.

Le Gouvernement wallon reconnait, au travers de cette revalorisation, que les Parcs naturels sont un terreau d’innovation et de mise en œuvre de projets concrets, dans lesquels les enjeux de conservation de la nature se conjuguent avec ceux d’un développement rural durable et de la protection du patrimoine paysager. Elle reconnait également qu’ils sont un outil essentiel pour atteindre les objectifs wallons au travers de dynamiques ancrées dans les spécificités et forces vives de leur territoire.

Les Parcs naturels, catalyseurs d’actions en faveur de la biodiversité : illustrations

Parmi la diversité de projets menés par les Parcs naturels et leurs partenaires, citons les exemples suivants : actions de sauvegarde d’espèces via l’aménagement d’un ancienne tour ORES en gîte à chauve-souris (Parc naturel de la vallée de l’Attert), l’installation de nichoirs à chouettes chevêches (Parc naturel de Gaume) ou le renforcement des populations de moules d’eau douce (Parc naturel Hautes-Fagnes Eifel) ; aménagements pour la biodiversité telles que la restauration d’anciennes carrières (Parc naturel Viroin-Hermeton), de murs en pierre sèche (Parc naturel des Deux Ourthes) ou de cours d’eau par le dérasement de barrages (Parc naturel Haute-Sûre Forêt d’Anlier) ;  entretien et création de vergers (PN Ardenne-Méridionale) et distribution et appui à la plantation de milliers d’arbres (projet Arbrenkit des Parcs naturels des Plaines de l’Escaut et du Pays des Collines) ; amélioration de la qualité des eaux du bassin de la Haine (Parc naturel des Hauts-Pays) ; cartographie de la trame noire (Parc naturel des Sources) ; accompagnement des agriculteurs pour des pratiques plus durables (Parc naturel Burdinale Mehaigne)…

Dans le cadre du large processus de consultation initié par les futurs partenaires de majorité, les Parcs naturels ont pu présenter leur vision d’un développement rural plus durable, plus efficace et plus systémique.

Lors d’une réunion de plus de 3 heures, avec des acteurs de l’agriculture et de la ruralité, la Fédération des Parcs naturels de Wallonie, accompagnée du directeur du Parc naturel de Gaume, a pu mettre en avant le caractère unique de l’outil Parc naturel et la plus-value qu’il apporte sur 40% du territoire rural wallon. Elle a pu partager les enjeux qu’elle identifie et des pistes d’action pour la Wallonie.

La Fédération des Parcs naturels encourage le futur gouvernement à :

• renforcer la capacité des acteurs du développement rural qui œuvrent, sur des territoires trans-communaux cohérents, à davantage intégrer les enjeux et stratégies, et à rassembler les outils et acteurs ;
• reconnaitre le rôle majeur des 13 Parcs naturels dans l’opérationnalisation des objectifs de la Région en matière de ruralité durable ; et leur garantir les moyens mis à leur disposition en vertu de l’AGW adopté par le précédent gouvernement, pour leurs missions de développement économique rural, de préservation de la biodiversité et d’aménagement du territoire ;
• initier une révision du Décret sur les Parcs naturels permettant que, lorsque des communes sont impliquées dans des dynamiques trans-communales de Parcs naturels, ceux-ci évoluent vers un rôle plus englobant au niveau de leurs missions, et que leur structure juridique puisse héberger, sur base volontaire, d’autres outils territoriaux plus thématiques ;
• se montrer ambitieux face aux enjeux cruciaux que sont la lutte contre l’érosion de la biodiversité, la gestion durable des ressources naturelles, la transition agricole, sylvicole et énergétique, ainsi qu’un aménagement du territoire qui permette de répondre à ces enjeux et à la préservation du patrimoine paysager des territoires ruraux.

Il a été rappelé qu’en Wallonie, 77 communes bénéficient, pour un développement rural durable, du caractère original et innovant de l’outil Parc naturel :

• Outil trans-communal dans lequel les communes sont pleinement parties prenantes et co-pilotent de façon mixte avec les forces vives du territoire. Le Parc naturel répond à la nécessité d’agir sur des bassins plus larges au niveau de la ruralité.
  • Outil d’action transversale et systémique où se conjuguent les divers enjeux du territoire. Loin de se limiter à une mission « environnement / biodiversité » à laquelle ils sont parfois réduits, les Parcs naturels mènent des actions en matière de développement économique, d’aménagement du territoire, de soutien aux transitions agricoles et énergétiques, de tourisme durable, d’éducation et de sensibilisation
  • Outil intégrateur : le Parc naturel est un concentrateur de projets, d’outils et acteurs permettant d’innover. Le Parc naturel décloisonne les approches sectorielles trop limitées pour répondre aux nouveaux enjeux des territoires. Il a un effet levier important par sa capacité à capter et mettre en œuvre de façon intégrée divers financements (Interreg, LIFE, Leader…)
  • Outil reconnu d’opérationnalisation sur le terrain des ambitions wallonnes en matière, notamment, de biodiversité et de développement rural. Avec la force de développer ces projets en tenant compte des spécificités et aspirations du territoire.
  • Outil permettant au territoire et aux communes de bénéficier de l’expertise solide et multi-thématique qui parfois leur manque, notamment dans les petites communes. Plus de plus de 190 employé.e.s sont au service de ces territoires.
  • Outil garant de continuité : le Parc naturel est une structure pérenne, contrairement aux temporalités d’un appel à projet ou d’une programmation Leader, par ex.

Les 10 et 11 juin, près de 120 employés des Parcs naturels de Wallonie se sont retrouvés au Parc naturel Hautes Fagnes-Eifel pour les traditionnelles Journées des Parcs naturels. Au programme, ateliers, formations, rencontres, partages et découverte des projets du Parc naturel Hautes Fagnes-Eifel. Des moments très riches pour l’ensemble des participants!

Cette édition 2024 des JPN s’est déroulée à Worriken (Bütgenbach). Le lundi était consacré à une séance plénière sur le tourisme durable. Présentation d’une définition, des enjeux et d’exemples de stratégies ont ouvert une réflexion intéressante sur la mise en tourisme d’espaces naturels et sur l’accompagnement des opérateurs touristiques vers un développement plus durable de leur activité.

L’après-midi, les participants se sont répartis en 5 ateliers thématiques pour découvrir différents projets menés par l’équipe du Parc naturel ou particularités du territoire.

1. Le retour du loup dans les Hautes Fagnes
2. Les particularités naturelles des Hautes Fagnes
3. Circuit des paysages
4. Épuration des eaux et protection d’espèces
5. Découverte de projets de participation citoyenne

 

Le lendemain, l’accent était placé sur la formation et la découverte de nouveaux outils avec 4 ateliers : découverte de l’outil pédagogique „Les saisons de l’engagement“ par Ecotopie, atelier photo macro avec Thomas Meunier et Stephan Musolesi, formation sur la communication assertive avec David Spitaels et la découverte de 2 sentiers didactiques (les haies et Natur’accessible) avec l’équipe du Parc naturel Hautes Fagnes-Eifel. 

Cette édition des JPN s’est ponctuée de moments conviviaux destinés à favoriser les rencontres entre équipes, les échanges et partages, ainsi qu’à initier de nouvelles collaborations entre les chargés de mission. Objectifs atteints donc pour ces Journées européennes des Parcs naturels. Le rendez-vous est d’ores et déjà donné en 2025!

   

Quel  bilan pour les participants? 

Les retours des participants après cette édition 2024 sont très positifs, le contenu des ateliers et formations, l’accueil, l’organisation générale, les thématiques abordées ont satisfait l’ensemble des participants. De même, les objectifs fixés pour ces rencontres ont été largement atteints : 

1. Rencontrer les autres équipes des Parcs naturels & renforcer la convivialité au sein des PN (92%)

2. Renforcer votre enthousiasme et votre motivation (78%)

3. Découvrir le PNHFE et ses actions & renforcer vos connaissances/compétences (69%)

4. Initier des collaborations ou échanges avec des chargés de mission des autres PN (51%)

 

La mission „éducation et sensibilisation“ des Parcs naturels est parfois méconnue… Et pourtant, les Parcs naturels ont des équipes d’animateurs chevronnés chargés de travailler avec différents publics pour les sensibiliser aux enjeux liés à la nature sur leur territoire. Les stages d’été font partie de ces missions. Découvrez les dates et thématiques pour l’été 2024!

Parc naturel Burdinale-Mehaigne

Du 8 au 12 juillet : Nature et sciences (pour les enfants de 6 à 12 ans) Jeux, expériences ludiques et découverte de la nature seront au programme de cette semaine de stage où nature et sciences nous inspireront sur la question du développement durable.

Du 12 au 16 août : Art et nature (pour les enfants de 6 à 12 ans) Laissons libre cours à notre créativité et inspirons-nous de la nature : aquarelle, dessin, modelage, impressions végétales et découvertes dans la nature sont quelques-unes des activités prévues pour ce stage de 4 jours.

Infos : https://pnbm.be/agenda/

Parc naturel Haute-Sûre Forêt d’Anlier

Du 15 au 19 juillet : Curieux de nature (de 8 à 12 ans) Viens découvrir le Parc naturel et ses différents aspects durant une semaine (visite d’une ancienne ardoisière, animations sur les insectes, chasse aux trésors dans les bois…).

Infos : https://parcnaturel.be/projets/pedagogie/

Parc naturel du Pays des Collines

Du 8 au 12 juillet :  Méli-mélo des producteurs – 6/12 ans (primaire) Partons à la rencontre des producteurs du territoire, découvrons leur métier et réalisons avec eux des activités culinaires et créatives !

Du 15 au 19 juillet : Aventures dans les Collines – 6/12 ans (primaire) Découvrons le monde qui nous entoure de manière ludique mais surtout dans la nature !

Du 12 au 16 août (hors 15/08) : Art & Nature – 6/12 ans (primaire) La nature est source d’inspiration : révélons nos talents et découvrons-en de nouveaux à son contact.

Du 19 au 23 août (demi-journées le matin) : Toute p’tites aventures – 4/6 ans (maternelle) Les bouts de chou aussi peuvent découvrir la nature ! Explorons ensemble les bois alentours et leurs trésors pendant chaque demi-journée.

Le lien vers le formulaire d’inscription : https://forms.gle/QB5hKSKgAkXXVaW86

Parc naturel des Plaines de l’Escaut

Du 8 au 12 juillet : Art et Forêt à l’Escale forestière (3 groupes pour enfants de 4 à 12 ans) Un stage en extérieur pour libérer l’imaginaire, la créativité et découvrir la forêt, sa faune et sa flore.

Du 19 au 23 août : sport et nature à l’Escale forestière (pour les enfants de 8 à 12 ans) Durant ce stage, les enfants pourront s’exercer dans des activités sportives variées et parfaire leurs connaissances sur la nature.  Au programme : orientation, tennis, escalade, jeu de piste, balade sur le thème des oiseaux, course, …

Infos : https://escaleforestiere.be/stages/

La création du Parc naturel Cœur de Condroz a officiellement été approuvée début décembre par le gouvernement wallon. Cette reconnaissance lui permettra d’être doté d’un budget de 388.000 euros en 2024.

Situé sur les communes d’Assesse, Ciney, Gesves, Hamois, Havelange et Ohey, ce territoire s’étend sur une superficie de près de 53.000 hectares. Ce territoire est cohérent au vu de plusieurs critères : géographiques, socio-économiques, dynamique territoriale, etc. Entre forêts, champs, villages ruraux, le Condroz se caractérise par une alternance régulière de crêtes et de dépressions, ainsi que par une grande diversité de milieux riches en biodiversité, avec des espèces telles que le triton crêté ou la cigogne noire.

Le projet de Parc naturel mûri depuis 2017 dans le Condroz et s’appuie sur différentes prises de conscience. D’abord, la nécessité de préserver les ressources naturelles et la biodiversité du territoire. Ensuite, la nécessité de développer de nouvelles formes de solidarité entre communes. Enfin, la naissance d’un sentiment d’appartenance qui s’est enracinée durablement sur le territoire. L’identité de ce dernier a été un point de réflexion central depuis la première rencontre exploratoire de 2017.

Après un long processus fait de réunions d’informations, études, discussions, rédaction du projet et du RIE (rapport d’incidence sur l’environnement), le Parc naturel voit donc enfin le jour !

„Je me réjouis que la Wallonie se dote d’un nouveau parc naturel. Ce sont ainsi de nombreuses initiatives qui pourront être menées dans l’optique d’un développement territorial durable et qui permettront de promouvoir des activités en accord avec la protection et la valorisation des richesses géographiques, naturelles et patrimoniales de cette belle région du Condroz„, a souligné la ministre régionale de l’Environnement, Céline Tellier.

Plus d’infos sur www.coeurdecondroz.be

Regardez le reportage de la télévision locale Ma Télé :

https://www.matele.be/le-coeur-de-condroz-reconnu-comme-parc-naturel-par-la-wallonie?fbclid=IwAR2soaHxM2e8duT4bBROcpLl_exxltarHzoNGHwp-vaOWoNmYXt4-_VSaKE

Jérôme Chaplier a rejoint fin 2023 la petite équipe de la Fédération des Parcs naturels en tant que nouveau directeur. Rencontre… 

• Pouvez-vous nous présenter en quelques mots votre parcours ?

J’ai un parcours dans l’associatif durant lequel j’ai eu 2 fils rouges : explorer diverses facettes du développement durable, et la coordination (d’équipes, de programmes, d’organisation). Chez Oxfam-Magasins du monde j’ai développé des campagnes de sensibilisation et travaillé sur diverses facettes de l’éducation permanente et de la mise en projet de citoyens. Ensuite j’ai coordonné une coalition européenne pour faire évoluer les législations en matière d’environnement et de droits humains. Enfin, à la Fondation pour les Générations Futures j’ai développé des outils philanthropiques et des appels à projets pour soutenir des jeunes qui ont idées innovantes en matière de durabilité. En parallèle de tout cela je suis actif dans des projets de transition écologique et des évènements culturels à Gembloux, où je vis avec mon épouse et mes 4 enfants.

• Qu’est-ce qui vous tient à cœur dans le fait de travailler pour les Parcs naturels ? Comment ce nouveau poste répond-il à vos valeurs ?

Je suis convaincu de l’urgence du changement, mais pas n’importe quel changement : il doit être systémique et ancré. Être systémique c’est chercher à intégrer au mieux des impacts positifs « 4 P » : Planet, People, Prosperity & Participation. Être ancré, c’est partir des réalités de son territoire, ses forces vives, ses atouts, pour construire des réponses adaptées. C’est aussi être ancré dans une vision politique ambitieuse et un cadre qui protège, contraint quand il faut, met en capacité les citoyens et acteurs de terrain. Je retrouve cette vision dans la dynamique des Parcs naturels, mais aussi mon plaisir à tisser des liens, à innover pour protéger notre nature.

• Quels sont vos souhaits pour les PN en 2024 ?

De l’optimisme qui déborde, de l’audace dans les projets, et du plaisir dans les liens humains. Je nous souhaite aussi que les échéances électorales de 2024 débouchent sur des pouvoirs locaux et régionaux qui prennent la mesure de l’urgence et croient dans les Parcs naturels comme catalyseurs de solutions !

• Et concrètement, quels sont les premiers chantiers que vous allez entamer ?

J’ai la chance d’arriver dans une structure qui fonctionne très bien, une équipe de qualité, et une belle dynamique entre parcs. S’il fallait pointer des enjeux, je dirais en premier renforcer la capacité de l’équipe de la Fédé à soutenir encore plus les équipes des Parcs, créer du lien et des projets, proposer des outils et formations. L’équipe devrait évoluer et cela passe par du fundraising auprès des pouvoirs publics, mais aussi vers des mécènes privés. Ensuite, trouver une manière de rendre plus clair le rôle des Parcs naturels et ce qui nous distingue des autres acteurs. J’observe – et c’est surement votre cas aussi – une grande confusion face à ce que certains voient comme une lasagne d’acteurs. Il faut redire notre identité, notre spécificité, notre valeur ajoutée, et le faire d’une manière engageante.

Contact :

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