Tout au long de l’année 2023, découvrez un échantillon des actions menées par les Parcs naturels de Wallonie en faveur du climat.
Laissez-vous inspirer par ces projets qui abordent des thématiques aussi vastes que l’alimentation, l’agriculture, l’énergie, les transports, le tourisme… Ensuite, vous aussi mettez des choses en place chez vous pour diminuer empreinte carbone, déchets, pollution, gaspillage… De bonnes idées et les répercutions de ces actions seront données tout au long de l’année!
Cela vous inspire? Vous voulez agir? Ou vous avez déjà mis des choses en place sur le territoire de votre Parc naturel? Faites-nous part de votre expérience : elodie.dispaux@fpnw.be ou via messenger (Fédération des Parcs naturels de Wallonie). |
Action 11 : J’opte pour des cadeaux de Noël écoresponsables
Inspiration… Au Parc naturel Burdinale-Mehaigne, le Marché de Noël des artisans est attendu chaque année avec impatience!
Selon l’Ademe (Agence de la Transition écologique), plus de 300 millions de cadeaux sont offerts chaque année à Noël. Autant d’objets dont la production et la consommation ont un impact, plus ou moins important, sur l’environnement. Pour des fêtes plus « écoresponsables », mais tout aussi joyeuses, rendez-vous sur les marchés d’artisans et créateurs de votre région qui sont organisés dès le mois de novembre. Au Parc naturel Burdinale Mehaigne, c’est le marché de terroir mensuel qui se pare de son costume de Noël pour proposer un moment convivial autour des producteurs et artisans de la région.
Quel impact pour le climat? Pendant les fêtes de fin d’année, nous augmentons significativement notre empreinte carbone autour du monde… Achat de nombreux cadeaux, déchets, consommation et gaspillage de nourriture, déplacements, décorations et illuminations… Une étude du Stockholm Environnement Institute (2007) a indiqué que sur les 3-4 jours autour de Noël, l’empreinte carbone par personne serait estimée à 650 kg d’émissions de dioxyde de carbone, soit presque la moitié de ce qu’on devrait émettre en 1 an pour tenir le cap 2050… Diminuer ces chiffres en s’engageant dans un Noël plus durable est donc forcément positif pour le climat.
Et moi, qu’est-ce que je peux faire? Je fais un sapin de Noël avec des éléments recyclés (des branches récoltées en forêt par exemple), je prépare un menu de Noël 100% végétarien et local, j’achète mes cadeaux auprès d’artisans et créateurs de ma région, je les confectionne moi-même ou j’offre des moments à la place des objets…
Plus d’infos : https://www.facebook.com/profile.php?id=100068243530914
Le Marché de Noël du Parc naturel Burdinale-Mehaigne se déroule dans le hall communal de la Ferme de la Grosse Tour à Burdinne (rue de la Burdinale 6 à 4210 Burdinne) le 1er décembre de 16h à 21h.
Action 10 : Je plante une haie
Inspiration… Au Parc naturel Hautes Fagnes-Eifel, on encourage las achats groupés de haies mixtes indigènes, notamment à l’occasion de la Semaine de l’Arbre.
Chaque année dans la cadre du projet BIODIVAL, le Parc naturel Hautes Fagnes-Eifel et ses partenaires organisent un achat groupé de plants de haies mixtes et indigènes, à des prix beaucoup plus avantageux que lors d’achats isolés. Un catalogue reprenant les essences disponibles, leurs avantages pour la biodiversité et les conseils d’entretien est également fourni.
Les commandes se passent durant le mois d’octobre, et les distributions sont assurées par l’équipe du Parc naturel lors de la Semaine de l’Arbre, fin novembre. Lors de cette semaine, diverses activités sont gratuitement proposées aux habitants du Parc : atelier de construction de nichoirs, balade de cuisine sauvage, atelier de taille et entretien des arbres, exposition photo, …
Quel impact pour le climat? Captation de CO2, protection des cultures et des bêtes contre les extrêmes climatiques, meilleure résilience des plants face aux maladies, meilleure infiltration de l’eau dans le sol, lutte contre l’érosion, gîte et couverts pour de nombreux animaux (oiseaux, mammifères, insectes), meilleure santé du sol et de la pédofaune, …
Et moi, qu’est-ce que je peux faire? Se renseigner auprès de sa commune pour des actions de dons ou achats groupés de haies, et planter des haies indigènes mixtes chez soi … à la place des lauriers cerise et autre thuyas!
Plus d’infos : http://environnement.wallonie.be/semaine-arbre/
Action 9 : Je plante un verger
Inspiration… Le Parc naturel de la Vallée de l’Attert mène depuis 2021, un projet de revalorisation des vergers sur son territoire. Depuis plusieurs années, l’entretien des vergers communaux à hautes tiges était réduit au strict minimum soit un seul fauchage de l’herbe par an sans aucune taille des arbres fruitiers. Malheureusement, cette gestion de l’herbe a conduit à la prolifération des campagnols qui sont bien connus pour s’attaquer aux racines des arbres. Et le manque de taille, n’a pas favorisé la production de fruits.
Le lancement par le Parc d’un plan de gestion s’avérait donc nécessaire, ce qui a été fait avec l’aide de la Fédération des Parcs naturels de Wallonie. Ce plan d’action comprend notamment le remplacement des fruitiers morts par des nouveaux, la surveillance sanitaire accrue des vergers, la réalisation de taille de formation et d’entretien, etc… Ces fruitiers en meilleure santé verront leur croissance accrue ce qui permettra de stocker une quantité plus importante de carbone dans les années futures.
De plus, un budget conséquent a été alloué à la pose de clôtures dans différents vergers pour permettre de remplacer la fauche par le pâturage par des moutons pour valoriser l’herbe. Et contrairement à une machine qui fauche, ces derniers ne nécessitent pas de carburant fossile pour fonctionner. Cette combinaison, vergers et pâturage par des moutons, permet aussi de réduire l’usage de fertilisants et d’insecticides. En effet, les crottes de moutons permettent d’augmenter naturellement la fertilité des sols et incitent les chauves-souris à venir chasser sur ces terrains. En effet, les chauves-souris, en venant chasser les insectes liés aux crottes des moutons, réduisent par la même occasion le nombre d’insectes ravageurs dans le verger comme le Carpocapse des pommes et des poires dont les larves se délectent des fruits du verger. Et il faut savoir que la production d’engrais de synthèse et d’insecticide est très consommatrice d’énergie, qui au niveau mondiale est encore majoritairement produite par des énergies fossiles.
Vers la mi-juillet, les moutons sont transférés vers d’autres pâtures pour permettre aux habitants des environs de récolter librement les fruits aux pieds des arbres. Cette récolte partagée est assurément l’objectif premier des vergers, augmenter l’autonomie alimentaire du territoire. En effet, les habitants n’ayant pas l’espace suffisant d’avoir des fruitiers peuvent venir chercher des fruits au sein même de leur village. Ainsi ces vergers qui produisent des fruits avec un impact climatique positif, réduisent en même temps les transports, qui sont la deuxième source d’émission de gaz à effet de serre en Belgique après l’industrie (climat.be).
L’ensemble des bénéfices cités, nous montrent bien que les vergers sont des acteurs de premier ordre dans la lutte contre le réchauffement climatique, tout en améliorant le cadre de vie des habitants des villages. Ainsi, il est primordial de les protéger et de les multiplier, même quelques fruitiers dans son jardin ont une grande valeur en termes alimentaires et environnementaux. Et quel meilleur plaisir que de croquer dans un fruit mûr et sucré, au milieu de la nature ?
Plus d’informations :
- Pour obtenir une subvention à la plantation d’un verger : https://yesweplant.wallonie.be
- Fiches conseils à la plantation et à la taille : https://certifruit.be
Action 8 : Je choisis un mode de vacances respectueux des habitants et de l’environnement
Inspiration… Le projet Train & Sac à dos est proposé par le Parc naturel de l’Ardenne méridionale, le Parc naturel de Gaume, le GAL Nov’Ardenne et La Grande Forêt de Saint-Hubert. Parcourez les trois magnifiques régions de la Famenne, l’Ardenne et la Gaume grâce à un réseau de randonnées vous proposant 16 parcours pédestres de 12 à 62 km, soit 280 km connectant 12 gares et 1 arrêt TEC.
De la Grande Forêt de Saint-Hubert à la Gaume, en passant par l’Ardenne méridionale, vous traversez forêts, villages typiques, sentiers en bordure de Lesse, de Lomme et de Semois et pouvez admirer des points de vue grandioses. Des curiosités naturelles, patrimoniales et culturelles agrémentent également les itinéraires…. Selon votre choix, le parcours peut être d’une journée ou s’étaler sur deux à trois jours. Sportif, culturel, gastronomique, patrimonial, ornithologique… il y en a pour tous les goûts.
S’héberger et se restaurer en cours de route
Harmonie Jardon, chargée de mission du Parc naturel de l’Ardenne méridionale explique : “ Sur les différents parcours, plusieurs alternatives ont été identifiées pour casser la croûte : petites courses à l’épicerie du coin, bistrot du terroir pour un repas sur le pouce ou restaurant gastronomique pour les plus gourmets. Côté hébergement, les possibilités sont nombreuses aussi : aires de bivouac/camping pour les amateurs de nuits en plein air, gîtes pour les groupes qui souhaitent s’attarder quelques jours dans la région, chambres d’hôtes/hôtels pour une nuit cosy et hébergements insolites pour les randonneurs qui cherchent à pimenter leur séjour !“.
Des installations artistiques pour agrémenter les parcours
Le petit plus ? 12 installations artistiques agrémentent les 280 km de randonnée. En plus de leur qualité esthétique, celles-ci sont fonctionnelles et permettent ainsi de pique-niquer, d’observer, de s’amuser…
Dans la pratique, comment s’orienter ?
Chaque randonnée fait l’objet d’un dépliant. Celui-ci se compose d’une carte du parcours, d’un QR code pour suivre l’itinéraire sur smartphone, de belles photos et d’indications sur les principaux points d’intérêt rencontrés au cours de la randonnée. Toutes les informations pratiques (hébergements, restauration, transports en commun, informations touristiques…) y sont également répertoriées. Ces supports papier sont disponibles gratuitement dans les différentes structures touristiques des territoires concernés.
Outre les dépliants, de courtes capsules web vous donnent un aperçu des ambiances et lieux traversés par chaque randonnée. Un bon moyen de découvrir les parcours en images avant de chausser vos bottines !
Et pourquoi c’est bien pour le climat ?
Un trajet en train, un sac à dos et c’est parti pour une randonnée zéro carbone ! Concrètement, le randonneur démarre et termine son parcours dans une gare. L’opportunité de se déplacer sans voiture, tout en profitant pleinement d’un voyage sur des lignes ferrées qui offrent de magnifiques paysages.
Pour retrouver les vidéos et plus d’informations sur les itinéraires, rendez-vous sur : www.trainetsacados.com
Action 7 : Opter pour la proximité et la mobilité active en vacances
Inspiration… Le Parc naturel Viroin-Hermeton fait partie de ces coins du sud de la Belgique qui offrent des paysages à couper le souffle, qui offrent ce sentiment d’être ailleurs. Et si c’était votre prochaine destination de vacances ?
La Wallonie a beau être de taille modeste et ne pas disposer de montagnes ou de plages, elle regorge cependant de superbes endroits où il fait bon se balader, se détendre, s’amuser, se régaler… bref, où il y a tout ce qu’il faut pour passer d’excellentes vacances. Pourquoi, dès lors, ne pas opter pour des vacances proches de chez vous ? Fini le long trajet vers le sud de la France dont on met deux jours à récupérer, finies les files et les heures d’attente à l’aéroport et bonjour l’argent économisé qu’on pourra dédier à se faire plaisir plutôt qu’à se déplacer. Les transports contribuant largement à l’émission de gaz à effet de serre, il est clair que faire ce choix-là représente un gain non négligeable au niveau climatique.
Au Parc naturel Viroin-Hermeton, tout a été imaginé pour que vous puissiez abandonner la voiture au profit de moyens de locomotion plus lents… et bien plus respectueux de l’environnement : la marche, le vélo, le VTT, voire, très prochainement, le cheval. Différentes Grandes Traversées de la Forêt du Pays de Chimay (également prolongées de l’autre côté de la Frontière, dans le Parc naturel régional des Ardennes) ont en effet été créées. Vous pouvez donc marcher ou rouler sur plusieurs dizaines, voire centaines de kilomètres en passant d’un hébergement à un autre : chambres d’hôtes, campings, gîtes, hôtels… ou bivouacs. Eh oui, la région abrite une douzaine de bivouacs où vous pouvez installer votre tente pour la nuit dans la nature en toute légalité et gratuitement. Une expérience à vivre !
Plus d’infos :
En savoir plus sur le Parc naturel Viroin-Hermeton : https://pnvh.wordpress.com/explorer-notre-territoire/
Une des routes VTT à parcourir : https://www.visitardenne.com/fr/les-routes-touristiques/vtt-fagnes-thierache-ardenne
La Grande Traversée pédestre de la Forêt du Pays de Chimay : https://www.cm-tourisme.be/fr/grande-traversee-de-la-foret-du-pays-de-chimay
Attention, les bivouacs sont soumis à réservation. Pour réserver :https://www.cm-tourisme.be/fr/c/se-loger?subcategory=aires-de-bivouac
Action 6 : Réparer au lieu de jeter
Inspiration… Au Parc naturel de l’Ardenne méridionale, chaque mois on ausculte, on teste, on répare… Quoi? vélos, électroménager, informatique, couture… C’est le principe du Repair Café!
Le Repair Café c’est quoi? Un endroit où l’on répare ensemble des objets cassés (appareils informatiques, électroménagers, petits mobiliers, vêtements, vélos…) au lieu de les jeter ; Une initiative citoyenne locale, apolitique et bénévole ; Un projet porté par des citoyens pour des citoyens ; Un lieu convivial de rencontres et d’échanges collaboratifs entre voisins. Des initiatives semblables existent sûrement près de chez vous, n’hésitez pas à les rejoindre…
Le Parc naturel de l’Ardenne méridionale a souhaité développer ce projet prometteur sur son territoire. Comment? En participant avec d’autres acteurs locaux à l’élaboration de 3 Repair Café (rencontres, séances d’informations et mise en place), mais aussi en apportant un soutien en promotion et encommunication et parfois même un soutien logistique pour certains d’entre eux. Le Parc naturel a aussi organisé, en collaboration avec Repair Together, des formations pour les bénévoles réparateurs afin qu’ils renforcent ou élargissent leur compétences. Harmonie Jardon, chargée de mission au Parc naturel de l’Ardenne méridionale explique „L’objectif de notre soutien, c’est de favoriser les activités en faveur du zéro déchet et de lutter contre le gaspillage, mais également de favoriser des lieux créateurs de liens sociaux et permettant des échanges de compétences“.
Pourquoi c’est bénéfique pour le climat? Car tout appareil a un impact carbone multiplié par 4, lié à sa production, son transport, son utilisation, sa fin de vie… On lit sur le site de Repair Together ASBL : „Avec plus de 170 tonnes de déchets évités en 2019 à Bruxelles et en Wallonie, l’impact écologique des ateliers de Repair Café est tangible et non négligeable. La réparation reste un des cycles les plus courts de l’économie circulaire, produisant le moins de déchets et de polluants. De plus, par l’action concrète qu’ils incarnent, les Repair Cafés ont un effet direct sur le changement des mentalités en faveur d’un monde plus durable.“
On comprend qu’il est important de réduire la production d’appareils neufs! Comment? Connaissez-vous la règle des 5 R? C’est une règle générale pour diminuer la production d’objets extrêmement polluante, et réparer en fait partie :
- Je refuse
- Je réduis
- Je réutilise ou je répare
- Je rends à la Terre
- Je recycle
Et saviez-vous qu’il est aussi possible de devenir bénévole en mettant vos compétences à profit.
Consultez le site https://repairtogether.be/ pour tout savoir sur les Repair Café et l’agenda près de chez vous!
Action 5 : Découvrir des agriculteurs passionnés
Inspiration… Soucieuse de soutenir et d’accompagner les agriculteurs, Hainaut Développement – institution de la Province de Hainaut, met en place depuis 2021, les “Rendez-vous en terre agricole” durant tout le mois de mai, l’occasion de renouer du lien en agriculteurs et citoyens, de se rencontrer et d’échanger sur ses pratiques.
Rencontrer des agriculteurs passionnés, découvrir leur réalité, leur savoir-faire et renouer avec une agriculture locale et durable, voici ce que propose le programme „Rendez-vous en terre agricole“. Dans ce cadre, de nombreux événements se déroulent sur le territoire du Parc naturel du Pays des Collines :
– Le vendredi 5 mai : dégustation découverte « A la bon’heure locale » : Rencontrez les différents producteurs locaux du comptoir et goûtez leurs produits tout en découvrant leur savoir-faire.
– Le samedi 6 mai : Collinaria, la Biennale Gourmande. Outre le célèbre parcours gourmand, Collinaria est aussi l’occasion de rencontrer les producteurs sur le marché installé pour l’occasion, mais aussi de vivres plusieurs activités (stands et ateliers, animaux de la ferme présents sur place, expositions, animations musicales…).
– Les samedi 6 et dimanche 7 mai : portes-ouvertes à la Bergerie des Collines
– Le dimanche 7 mai : balade à vélo pour comprendre les paysages agricoles de la campagne du Pays des Collines, au départ de la Bergerie des Collines à Oeudeghien.
– Le dimanche 7 mai : portes-ouvertes à la Cense d’Hortésie, découverte d’un écosystème cultivé en permaculture, axée principalement sur la production de petits fruits.
– Le vendredi 12 mai : Plus de 30 producteurs se rassemblent à la ferme de Foucaumont tous les deuxièmes et quatrièmes vendredis du mois pour un drive. À l’occasion des rendez-vous en terre agricole, le drive se transforme en marché avec la possibilité de pré-commande.
– Le samedi 20 mai : Le monde des abeilles au Pom d’Happy Store. Participez à différentes animations, découvrez l’apiculture et dégustez de délicieux produits de terroir en présence des producteurs.
– Le dimanche 21 mai : pièce de théâtre « Nourrir l’humanité, c’est un métier acte II » à la Ferme de Foucaumont.
– Le vendredi 26 mai : Drive de Foucaumont
– Le samedi 27 mai : journée découverte des magasins Coprosain
Plus d’informations et programme complet
Action 4 : Je consomme local
Région rurale et gastronomique, le Parc naturel du Pays des Collines souhaite naturellement intégrer les différents acteurs de ce secteur pour répondre à la demande croissante du « bien manger dans un environnement préservé ».

La culture du bon-goût n’est plus à démontrer au Pays des Collines et est source de revenus pour les membres du secteur HORECA ainsi que pour les producteurs, artisans et agriculteurs diversifiés. Au travers du projet « Collinaria, La Biennale Gourmande », le Parc naturel, en collaboration avec les différents partenaires, a l’ambition de réunir les producteurs, les restaurateurs, les hébergements, les artisans, les commerçants et les étudiants autour d’un projet où chacun y trouve une place et un rôle. Développer des synergies avec les acteurs locaux, améliorer la connaissance des produits locaux, valoriser les savoir-faire des restaurateurs, tisser des liens entre jeunes et professionnels, s’inscrire dans une démarche de développement durable, … sont une partie des valeurs fortes que véhicule Collinaria, La Biennale Gourmande.

La 7ème édition de Collinaria se tiendra le samedi 6 mai 2023. Pour cette année 2023, le festival se concentrera sur les fondamentaux de Collinaria, à savoir la promotion des producteurs et des produits locaux du Pays des Collines, ainsi que la mise en avant du savoir-faire culinaires des restaurateurs de la région.
L’éducation fera également partie intégrante du festival. Dans ce cadre, un nouveau partenariat sera mis en place avec les sections liées aux métiers de bouche de l’IFAPME de Wallonie picarde. Différentes démonstrations « métiers » seront également proposées cette année le jour du festival. Tout au long de l’année, des visites seront également organisées avec les étudiants chez les producteurs participants à Collinaria. Plusieurs masterclass seront également organisées avec la section hôtellerie de l’IPES d’Ath et des chefs participants au festival.
Comme pour les éditions précédentes, différents supports de communication (bâches, descriptifs sur le site internet, publications facebook…) seront réalisés pour promotionner les restaurateurs et les producteurs participants au festival.
Le site web du projet : www.collinaria.be
La page Facebook : https://www.facebook.com/Collinaria
Action 3 : J’agis pour la biodiversité en creusant des mares ou en plantant des arbres et des haies

Inspiration… Depuis plusieurs années, le Parc naturel des Sources s’inscrit dans une vaste démarche de diversification agricole. Non seulement chez les agriculteurs mais également sur de nombreuses parcelles communales ainsi que chez les particuliers à travers le creusement de mares et la plantation d’arbres et d’arbustes.
Vous aussi vous souhaitez planter? Réfléchissez à votre projet dès à présent pour débuter votre chantier cet automne! Et pour votre mare lancez-vous dès maintenant !
Au total, au Parc naturel des Sources, 38 mares ont été creusées, 4.048 mètres de haies et 116 fruitiers hautes tiges ont été plantés. Récemment, 20 arbres isolés sont venus s’ajouter. Sans oublier plus de 5.000 plants d’arbustes et de fruitiers hautes-tiges distribués aux particuliers. Les essences plantées au fil du temps sont nombreuses et variées : aubépine, bourdaine, noisetier, pommiers, poiriers, charme, sureau noir, groseilliers, houx, hêtre, tilleul à petites feuilles et encore bien d’autres espèces. Toutes ces espèces sont indigènes et adaptées au territoire pour le plus grand bonheur des oiseaux et des insectes pollinisateurs.

Les mares et les haies sont de véritables atouts pour le climat.
Charlotte damoiseaux, chargée de mission au PNS explique : „En plus d’améliorer la qualité de l’eau en agissant comme un filtre avant que celle-ci n’atteigne les nappes phréatiques, les mares réduisent les impacts des inondations et des sécheresses, elles représentent un micro habitat essentiel des espaces ouverts (et forestiers) pour les amphibiens et les odonates; enfin, l’inertie thermique de l’eau leur permet de tamponner les effets de la température localement. Sans oublier leur plus-value paysagère et éducative !“

Les haies ont aussi leur rôle à jouer. Elles temporisent les effets de la chaleur, de l’humidité et du vent mais elles servent également de fourrage et de refuge à la faune. Elles structurent le paysage et luttent contre l’érosion des sols. Les haies captent le Co2 en le transformant en bois et peuvent aussi servir de matières premières pour les systèmes de chauffage communautaire à plaquettes. Les espèces fruitières quant à elles, permettront de nourrir la faune locale mais aussi de contribuer à la production de fruits locaux.
Un des derniers projets du Parc naturel des Sources (« Arbres de demain ») concerne les arbres isolés en milieux ouvert. Partant du constat que ces arbres qui permettaient autrefois de marquer les limites des pâtures ne sont plus remplacés lorsqu’ils meurent, provoquant ainsi la perte de repères visuels dans le paysage, des chênes et tilleuls sont aujourd’hui plantés pour remplacer leurs aînés disparus. Ces arbres isolés participeront au paysage de demain mais joueront aussi un rôle écologique majeur pour la faune. Ils servent par exemple d’abri, de perchoir, de relais pour le déplacement des espèces, d’ombrage, de source de nourriture, etc.
Quelques conseils utiles pour creuser une mare.
Action 2 : Je tente l’aventure du glanage, je cherche des agriculteurs qui proposent du glanage après leur récolte

Inspiration… Le glanage, une pratique remise au goût du jour au Parc naturel Burdinale-Mehaigne! Des légumes hors-normes à récolter gratuitement sur le champ, c’est cela que l’on appelle le glanage !
Glaner, c’est mettre les mains dans la terre pour récolter les légumes oubliés par les machines des agriculteurs. Des légumes oubliés ? Oui, il arrive que les machines laissent sur la parcelle des légumes qui ne pourront pas être facilement commercialisés dans la grande distribution. Il y a par exemple les carottes fourchues, les petits oignons (trop petits), les pommes de terre plantées dans une partie de la parcelle trop humide pour les engins de récolte qui s’enfoncent et qui préfèrent passer outre pour ne pas dégrader la terre. Les exemples sont multiples, et avec un peu de recherche et de contact avec les agriculteurs, le glaneur peut facilement trouver des quantités appréciables de pommes de terre, carottes, oignons, épinards, haricots et bien d’autres lorsque les récoltes sont terminées, généralement pendant l’automne.


Quelques précautions sont à considérer : seuls les légumes directement destinés à l’alimentation humaine peuvent être glanés, pas ceux destinés à la transformation ou l’alimentation animale. La confusion est vite faite, le meilleur moyen de savoir, c’est de demander à l’agriculteur ! Vous l’aurez compris, le glanage est une formidable opportunité de se reconnecter à la terre nourricière, de mettre un visage derrière celui qui produit, de rendre accessible une nourriture locale à tous, de lutter contre le gaspillage et de réduire le nombre de kilomètres dans son assiette. Pratique ancestrale tombée en désuétude, le glanage retrouve aujourd’hui une place pleine de sens et devient de plus en plus populaire.
Quelques chiffres pour illustrer les bénéfices du glanage, la potée liégeoise ! En faisant quelques courses dans un supermarché du coin, une attention portée aux pays d’origine des légumes révèle bien des surprises ! Les pommes de terre proviennent d’Israël (3.300km à vol d’oiseau), les haricots du Kenya (6.500km), les carottes et les oignons d’Espagne (1.500km), l’ail d’Argentine (12.000km). Il est possible de réduire par 100 tous ces kilomètres parcourus par les légumes grâce au glanage !
Découvrez ICI le document pour tout savoir sur le glanage organisé sur le territoire du Parc naturel Burdinale-Mehaigne !
Action 1 : Participer à un atelier 2 Tonnes

Agir commence par s’informer, se questionner et se conscientiser… Grâce à cet atelier immersif, en 3 heures et en équipe, projetez-vous jusqu’à 2050, découvrez les leviers individuels et collectifs de la transition vers une société bas carbone, et identifiez le rôle que vous souhaitez y jouer ! Certains employés des Parcs naturels ont participé à ces ateliers et sont même devenus animateurs 2Tonnes, faites comme eux et devenez de véritables acteurs de la transition sur votre territoire !
Infos : https://www.2tonnes.org/

Le saviez-vous? 2tonnes équivalent CO2e par an, c’est la quantité de gaz à effet de serre émise par personne dans un monde neutre en CO2. C’est aussi l’objectif à atteindre d’ici à 2050 pour respecter les engagements de l’Accord de Paris : maintenir l’augmentation de la température mondiale à un niveau inférieur à 2 degrés. Aujourd’hui, en moyenne, chaque français émet 9,5 tCO2/an.
Alors comment faire pour réduire? Comment agir efficacement? Dans quels domaines? L’atelier 2tonnes propose aux participants d’explorer le futur en équipe et d’essayer de limiter le changement climatique en atteignant ces fameuses 2tonnes par an et par personne, d’ici à 2050. Pour permettre une compréhension systémique des enjeux, l’atelier prend en compte les dimensions individuelles et collectives du sujet, sans oublier le rôle de l’influence, enjeu-clé de la transformation de la société.
Vous voulez tenter l’expérience? La Fédération des Parcs naturels organise un atelier 2 Tonnes en distanciel le jeudi 23 février de 9h à 12h!
Comment faire? Inscrivez-vous sans attendre par mail à elodie.dispaux@fpnw.be et recevez toutes les infos pour participer à cet atelier immersif !
Infos pratiques :
- Le lien Teams de la visioconférence vous sera envoyé à l’inscription
- Pour toute question : elodie.dispaux@fpnw.be.
- Merci de vous connecter 5 minutes en avance afin de commencer l’atelier dès 9:00.
- Venez avec le sourire !
Vous connaissez l’atelier 2 Tonnes? Vous l’avez testé? Partagez votre expérience sur notre page