Des moyens supplémentaires pour protéger la biodiversité

La révision de l’Arrêté du Gouvernement wallon relatif au financement des Parcs naturels, adoptée début juin, va permettre de pérenniser une revalorisation significative des moyens disponibles pour leur mission de préservation de la biodiversité.

Les Parcs naturels accueillent avec une grande satisfaction l’augmentation de l’enveloppe allouée à leur mission biodiversité à partir de 2025. Initiée par la Ministre Céline Tellier, cette réforme va renforcer les capacités de 12 des 13 Parcs naturels, en permettant de sécuriser l’emploi de chargé.e.s de mission, dédié aux projets en faveur de la nature. Par cette réforme, la Ministre renforce les moyens consacrés à la lutte contre l’érosion de la biodiversité en Wallonie. Les Parcs naturels regrettent cependant que cette réforme ait pour conséquence de réduire les moyens disponibles pour le plus petit d’entre eux.

Le Gouvernement wallon reconnait, au travers de cette revalorisation, que les Parcs naturels sont un terreau d’innovation et de mise en œuvre de projets concrets, dans lesquels les enjeux de conservation de la nature se conjuguent avec ceux d’un développement rural durable et de la protection du patrimoine paysager. Elle reconnait également qu’ils sont un outil essentiel pour atteindre les objectifs wallons au travers de dynamiques ancrées dans les spécificités et forces vives de leur territoire.

Les Parcs naturels, catalyseurs d’actions en faveur de la biodiversité : illustrations

Parmi la diversité de projets menés par les Parcs naturels et leurs partenaires, citons les exemples suivants : actions de sauvegarde d’espèces via l’aménagement d’un ancienne tour ORES en gîte à chauve-souris (Parc naturel de la vallée de l’Attert), l’installation de nichoirs à chouettes chevêches (Parc naturel de Gaume) ou le renforcement des populations de moules d’eau douce (Parc naturel Hautes-Fagnes Eifel) ; aménagements pour la biodiversité telles que la restauration d’anciennes carrières (Parc naturel Viroin-Hermeton), de murs en pierre sèche (Parc naturel des Deux Ourthes) ou de cours d’eau par le dérasement de barrages (Parc naturel Haute-Sûre Forêt d’Anlier) ;  entretien et création de vergers (PN Ardenne-Méridionale) et distribution et appui à la plantation de milliers d’arbres (projet Arbrenkit des Parcs naturels des Plaines de l’Escaut et du Pays des Collines) ; amélioration de la qualité des eaux du bassin de la Haine (Parc naturel des Hauts-Pays) ; cartographie de la trame noire (Parc naturel des Sources) ; accompagnement des agriculteurs pour des pratiques plus durables (Parc naturel Burdinale Mehaigne)…