Alors que la fin de l’année approche à grands pas, les Parcs naturels sont déjà à l’heure du bilan pour l’année écoulée et entrevoient projets et souhaits pour 2023… Petit aperçu des chantiers clôturés et à venir.
Parmi les projets phares de cette année 2022 que les équipes des Parcs naturels sont particulièrement fières d’avoir vu aboutir, notons la mise en place d’écoles écoresponsables dans le Parc naturel des Hauts-Pays, soit l’intégration d’une démarche citoyenne unissant les concepts de développement de la nature et d’écocitoyenneté dans deux écoles du territoire. Dans le Parc naturel Hautes Fagnes-Eifel c’est l’eau qui fut à l’honneur en 2022 avec la mise en place d’un projet pilote de création de « zones humides » en aval du village de Holzheim en vue de contribuer à l’épuration des eaux usées. Pour le sud du territoire, la candidature du Parc national de la Vallée de la Semois, portée par les Parcs naturels de l’Ardenne méridionale et de Gaume, a mobilisé beaucoup d’énergie pour être déposée auprès de la Région wallonne au début du mois d’octobre. L’enjeu de ce projet est de valoriser notre riche patrimoine naturel à des fins de conservation de la nature et de développement touristique durable.
Enfin, dans le Parc naturel de la Vallée de l’Attert, l’un des chargés de mission nous explique l’un de ses succès de 2022 :
En 2022, nous avons eu l’opportunité de réhabiliter une ancienne cabine électrique ORES en gîte d’été pour chauve-souris. Ce projet vise à combler le manque de refuges de moins en moins présents dû aux fermetures hermétiques des combles et greniers des maisons et églises, à l’abattage des arbres creux, etc. Nos petits chiroptères pourront donc trouver des refuges en plein cœur des villages. Ce type de projet permet de concilier préservation du patrimoine industriel et protection de l’environnement. S’il est un succès, il pourra servir de modèle pour les autres tours électriques de la région qui devraient être détruites prochainement.
Quelques thématiques seront particulièrement présentes pour les Parcs naturels en 2023, dont la trame noire, la programmation européenne 2021-2027, l’eau, la nouvelle stratégie Leader, les vergers…
Dans le Parc naturel de l’Ardenne méridionale, de nouveaux recrutement sont aussi synonymes de nouveaux projets : « Lors du second semestre 2022, notre équipe a été complétée par l’arrivée de 2 nouveaux chargés de missions « Forêt – Filière Bois » et « Agriculture-Nature ». Ces thématiques feront dès lors partie intégrante de nos missions au cours de l’année 2023, notamment par le (re)développement d’actions relatives à la gestion des forêts privées, au soutien de la filière bois locale et à la sensibilisation sur les rôles de la forêt ou encore par le renforcement des projets visant la préservation des cultures fruitières et la gestion des espaces naturels et agricoles. »
Et si tout était possible… quels seraient les souhaits des Parcs naturels pour 2023?
Redynamiser notre Parc naturel, améliorer son image et développer des projets porteurs. (PNHP)
Démarrer le chantier de rénovation de la maison du parc. (PNDO)
Renforcer la dynamique positive autour de la résilience territoriale face aux enjeux majeurs de notre société. (PNHFE)
Voir reconnu le Parc national de la Forêt d’Anlier. (PNHSFA)
Éliminer les plantes exotiques envahissantes des bords de cours d’eau avec un focus sur la balsamine de l’Himalaya et sur la berce du Caucase. (PNVA)
Pour 2023, nous souhaitons poursuivre l’éventail des projets en cours, tout en conservant notre détermination et l’envie de développer et de préserver l’Ardenne méridionale. Cela, avec l’éventualité également de nous spécialiser dans d’autres missions complémentaires en fonction des besoins de notre territoire. (PNAM)
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