2023, agissons pour le climat avec les Parcs naturels de Wallonie

Tout au long de l’année 2023, découvrez un échantillon des actions menées par les Parcs naturels de Wallonie en faveur du climat.
Laissez-vous inspirer par ces projets qui abordent des thématiques aussi vastes que l’alimentation, l’agriculture, l’énergie, les transports, le tourisme…
Ensuite, vous aussi mettez des choses en place chez vous pour diminuer empreinte carbone, déchets, pollution, gaspillage…
De bonnes idées et les répercutions de ces actions seront données tout au long de l’année!
Cela vous inspire? Vous voulez agir? Ou vous avez déjà mis des choses en place sur le territoire de votre Parc naturel? Faites-nous part de votre expérience : elodie.dispaux@fpnw.be ou via messenger (Fédération des Parcs naturels de Wallonie).

Action 3 : J’agis pour la biodiversité en creusant des mares ou en plantant des arbres et des haies

Inspiration… Depuis plusieurs années, le Parc naturel des Sources s’inscrit dans une vaste démarche de diversification agricole. Non seulement chez les agriculteurs mais également sur de nombreuses parcelles communales ainsi que chez les particuliers à travers le creusement de mares et la plantation d’arbres et d’arbustes.

Au total, 38 mares ont été creusées, 4.048 mètres de haies et 116 fruitiers hautes tiges ont été plantés. Récemment, 20 arbres isolés sont venus s’ajouter. Sans oublier plus de 5.000 plants d’arbustes et de fruitiers hautes-tiges distribués aux particuliers.

Les essences plantées au fil du temps sont nombreuses et variées : aubépine, bourdaine, noisetier, pommiers, poiriers, charme, sureau noir, groseilliers, houx, hêtre, tilleul à petites feuilles et encore bien d’autres espèces. Toutes ces espèces sont indigènes et adaptées au territoire pour le plus grand bonheur des oiseaux et des insectes pollinisateurs.

Les mares et les haies sont de véritables atouts pour le climat. Charlotte damoiseaux, chargée de mission au PNS explique : « En plus d’améliorer la qualité de l’eau en agissant comme un filtre avant que celle-ci n’atteigne les nappes phréatiques, les mares réduisent les impacts des inondations et des sécheresses, elles représentent un micro habitat essentiel des espaces ouverts (et forestiers) pour les amphibiens et les odonates; enfin, l’inertie thermique de l’eau leur permet de tamponner les effets de la température localement. Sans oublier leur plus-value paysagère et éducative ! »

Les haies ont aussi leur rôle à jouer. Elles temporisent les effets de la chaleur, de l’humidité et du vent mais elles servent également de fourrage et de refuge à la faune. Elles structurent le paysage et luttent contre l’érosion des sols. Les haies captent le Co2 en le transformant en bois et peuvent aussi servir de matières premières pour les systèmes de chauffage communautaire à plaquettes. Les espèces fruitières quant à elles, permettront de nourrir la faune locale mais aussi de contribuer à la production de fruits locaux.

Un des derniers projets du Parc naturel des Sources (« Arbres de demain ») concerne les arbres isolés en milieux ouvert. Partant du constat que ces arbres qui permettaient autrefois de marquer les limites des pâtures ne sont plus remplacés lorsqu’ils meurent, provoquant ainsi la perte de repères visuels dans le paysage, des chênes et tilleuls sont aujourd’hui plantés pour remplacer leurs aînés disparus. Ces arbres isolés participeront au paysage de demain mais joueront aussi un rôle écologique majeur pour la faune. Ils servent par exemple d’abri, de perchoir, de relais pour le déplacement des espèces, d’ombrage, de source de nourriture, etc.

Action 2 : Je tente l’aventure du glanage, je cherche des agriculteurs qui proposent du glanage après leur récolte

Burdinale-MehaigneInspiration… Le glanage, une pratique remise au goût du jour au Parc naturel Burdinale-Mehaigne! Des légumes hors-normes à récolter gratuitement sur le champ, c’est cela que l’on appelle le glanage !

Glaner, c’est mettre les mains dans la terre pour récolter les légumes oubliés par les machines des agriculteurs. Des légumes oubliés ? Oui, il arrive que les machines laissent sur la parcelle des légumes qui ne pourront pas être facilement commercialisés dans la grande distribution. Il y a par exemple les carottes fourchues, les petits oignons (trop petits), les pommes de terre plantées dans une partie de la parcelle trop humide pour les engins de récolte qui s’enfoncent et qui préfèrent passer outre pour ne pas dégrader la terre. Les exemples sont multiples, et avec un peu de recherche et de contact avec les agriculteurs, le glaneur peut facilement trouver des quantités appréciables de pommes de terre, carottes, oignons, épinards, haricots et bien d’autres lorsque les récoltes sont terminées, généralement pendant l’automne.

Quelques précautions sont à considérer : seuls les légumes directement destinés à l’alimentation humaine peuvent être glanés, pas ceux destinés à la transformation ou l’alimentation animale. La confusion est vite faite, le meilleur moyen de savoir, c’est de demander à l’agriculteur !

Vous l’aurez compris, le glanage est une formidable opportunité de se reconnecter à la terre nourricière, de mettre un visage derrière celui qui produit, de rendre accessible une nourriture locale à tous, de lutter contre le gaspillage et de réduire le nombre de kilomètres dans son assiette. Pratique ancestrale tombée en désuétude, le glanage retrouve aujourd’hui une place pleine de sens et devient de plus en plus populaire.

Quelques chiffres pour illustrer les bénéfices du glanage, la potée liégeoise ! En faisant quelques courses dans un supermarché du coin, une attention portée aux pays d’origine des légumes révèle bien des surprises ! Les pommes de terre proviennent d’Israël (3.300km à vol d’oiseau), les haricots du Kenya (6.500km), les carottes et les oignons d’Espagne (1.500km), l’ail d’Argentine (12.000km). Il est possible de réduire par 100 tous ces kilomètres parcourus par les légumes grâce au glanage !

Découvrez ICI le document pour tout savoir sur le glanage organisé sur le territoire du Parc naturel Burdinale-Mehaigne !

Action 1 : Participer à un atelier 2 Tonnes

Agir commence par s’informer, se questionner et se conscientiser… Grâce à cet atelier immersif, en 3 heures et en équipe, projetez-vous jusqu’à 2050, découvrez les leviers individuels et collectifs de la transition vers une société bas carbone, et identifiez le rôle que vous souhaitez y jouer ! Certains employés des Parcs naturels ont participé à ces ateliers et sont même devenus animateurs 2Tonnes, faites comme eux et devenez de véritables acteurs de la transition sur votre territoire !
Le saviez-vous? 2tonnes équivalent CO2e par an, c’est la quantité de gaz à effet de serre émise par personne dans un monde neutre en CO2. C’est aussi  l’objectif à atteindre d’ici à 2050 pour respecter les engagements de l’Accord de Paris : maintenir l’augmentation de la température mondiale à un niveau inférieur à 2 degrés. Aujourd’hui, en moyenne, chaque français émet 9,5 tCO2/an.
Alors comment faire pour réduire? Comment agir efficacement? Dans quels domaines? L’atelier 2tonnes propose aux participants d’explorer le futur en équipe et d’essayer de limiter le changement climatique en atteignant ces fameuses 2tonnes par an et par personne, d’ici à 2050. Pour permettre une compréhension systémique des enjeux, l’atelier prend en compte les dimensions individuelles et collectives du sujet, sans oublier le rôle de l’influence, enjeu-clé de la transformation de la société.

Vous voulez tenter l’expérience? La Fédération des Parcs naturels organise un atelier 2 Tonnes en distanciel le jeudi 23 février de 9h à 12h!

Comment faire? Inscrivez-vous sans attendre par mail à elodie.dispaux@fpnw.be et recevez toutes les infos pour participer à cet atelier immersif !

Infos pratiques :

  • Le lien Teams de la visioconférence vous sera envoyé à l’inscription
  • Pour toute question : elodie.dispaux@fpnw.be.
  • Merci de vous connecter 5 minutes en avance afin de commencer l’atelier dès 9:00.
  • Venez avec le sourire !

Vous connaissez l’atelier 2 Tonnes? Vous l’avez testé? Partagez votre expérience sur notre page